lundi 22 septembre 2008

étude CANUPIS sur le cancer de l’enfant à proximité de centrales nucléaires

COMMUNIQUÉ POUR LES MÉDIAS
Date Berne, le 9 septembre 2008

L’étude CANUPIS sur le cancer de l’enfant à proximité de centrales nucléaires a démarré
Les travaux relatifs à l’étude suisse sur le cancer des enfants domiciliés à proximité de centrales nucléaires ont démarré en septembre. Cette étude dite CANUPIS a été mandatée par la Ligue suisse contre le cancer et par l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). Elle est menée par le Registre suisse du cancer de l’enfant, en collaboration avec l’Institut de médecine sociale et préventive de l’Université de Berne et le Groupe d’oncologie pédiatrique suisse (SPOG). Les résultats seront publiés en 2011.
L’étude CANUPIS («Childhood Cancer and Nuclear Powerplants in Switzerland») découle d’une étude allemande dont les résultats ont été publiés à la fin de l’an dernier. L’étude allemande sur le cancer de l’enfant fait apparaître un risque accru de cancer, en particulier de leucémie, chez les enfants de moins de cinq ans vivant à proximité immédiate d’une centrale nucléaire. L’étude CANUPIS entend examiner si ce risque est également présent à proximité des centrales nucléaires suisses.
Une conception optimisée L’étude allemande a été menée avec beaucoup de soin, mais, à l’instar de nombreuses études antérieures, elle présente certaines faiblesses. C’est pourquoi les concepteurs de l’étude CANUPIS ont optimisé certains points: d’une part, leur étude porte sur l’ensemble des enfants nés en Suisse entre 1985 et 2007, d’autre part, elle ne considère pas uniquement le domicile où vivaient les enfants malades du cancer au moment du diagnostic, mais aussi tous leurs lieux de domicile antérieurs en remontant jusqu’à leur naissance.
Telle qu’elle a été conçue, l’étude suisse présente des avantages considérables: elle permet de mesurer aussi une possible influence des centrales nucléaires sur les phases très précoces de la vie. Par ailleurs, elle cherche aussi à déterminer quels pourraient être les facteurs à l’origine d’un risque de cancer accru (par exemple le rayonnement ionisant, les champs électromagnétiques ou les nuisances industrielles).
Ligue suisse contre le cancer, CP 8219, CH-3001 Berne, Téléphone +41 (0)31 389 91 00, Fax +41 (0)31 389 91 60 Adresse de livraison (paquets): Effingerstrasse 40, CH-3008 Berne, info@swisscancer.ch, www.swisscancer.ch Compte postal 30-4843-9, Credit Suisse, St-Gall, N° compte 4637-155480-01, N° TVA 338 921
Une étude complète grâce à des bases de données couvrant tout le territoire suisse
L’étude repose sur les données du Registre suisse du cancer de l’enfant tenu par l’Institut de médecine sociale et préventive de l’Université de Berne. Ce registre répertorie tous les cancers diagnostiqués chez des enfants sur le territoire national depuis 1976. Pour la comparaison avec les enfants en bonne santé, l’étude recourt aux données de la «Swiss National Cohort», un jeu de données anonymes couvrant l’ensemble de la Suisse, basé sur les recensements de 1990 et 2000, ainsi que sur d’autres statistiques.
La réalisation de l’étude CANUPIS durera environ deux ans et demi. Les résultats seront publiés en 2011. L’étude CANUPIS a un coût total de 820 000 francs qui sera pris en charge pour moitié par la Ligue suisse contre le cancer et pour moitié par l’OFSP. Les producteurs d’électricité Axpo et BKW FMB versent une contribution financière dont la gestion est confiée à l’OFSP. Les deux groupes électriques suisses n’ont aucun moyen d’influencer ni la conception de l’étude, ni la publication de ses résultats. La qualité scientifique et l’indépendance de l’étude sont garanties par un comité consultatif qui rassemble six experts de France, des Pays-Bas, d’Allemagne, de Grande-Bretagne, des Etats-Unis et de Suisse, actifs sur le plan international.
Si vous avez des questions, veuillez vous adresser à:
– Rolf Marti, Dr rer. nat., responsable du Secrétariat scientifique, Ligue suisse contre le cancer, tél.: 031 389 91 45, rolf.marti@krebsliga.ch
– Werner Zeller, Dr phil. nat., chef de la division radioprotection, Office fédéral de la santé publique (OFSP), tél.: 031 322 96 03, werner.zeller@bag.admin.ch
– Claudia Kuehni, PD Dr med., chargée du projet, directrice du Registre suisse du cancer de l’enfant, tél.: 031 631 35 07, kuehni@ispm.unibe.ch

Matthias Egger, Prof. Dr med., directeur de l’Institut de médecine sociale et préventive (IMSP), Université de Berne, tél.: 031 631 35 01, egger

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je trouve cela dommage justement qu'il n'ait pas été valorisé l'utilisation de détoxifiants naturels qui proviennent de la nature et qui peuvent être pris à l'année pour nettoyer les reins, le foie et aider à se débarrasser des effets des métaux lourds.

En faisant une recherche sur le cancer, je suis tombé sur ce E-Book http://www.encyclogoji.com/content/le-goji-et-le-cancer

Celui-ci explique le désarroi de la science vis-à-vis l'approche à tenir pour combattre le cancer. Ce site propose une thérapie à l'aide du goji sous forme séchée qui aurait déjà fait ses preuves !
http://www.buygojifruits.com